dimanche 12 juin 2016

Ein bisschen jeck

(carré de papier aquarelle + acrylique de 27cm)

Sur la même base que le précédent, inspiré d'un bonhomme vu lors d'une fête "médiévale" à Entrevaux en France...


Comme souvent, j'ai traité le papier avec une couche brute d'acrylique avant le pliage et ensuite relevé ses traits une fois sa forme stabilisée. C'est du travail autour du nez que je suis le plus content, ce sont une fois de plus les lignes qui dominent, alors que les volumes n'ont que peu en commun avec l'anatomie.


Le "Jeck" est quelqu'un d'un peu bargeot ou simple, volontairement ou non, le temps d'un carnaval ou bien toute une vie. Ou encore quelqu'un dont ce serait le 250ème blogpost...

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dimanche 5 juin 2016

No, seriously

(carré de Canson + acrylique de 27cm)

Le pliage de masques est souvent décrit comme le modelage d'une feuille comprenant quelques plis préparatoires, mais je préfère parler de propagation de défauts. Ici, on ne retrouve que deux "crimps" pour former les paupières et un enfoncement pour former le nez, tout le reste en découle (non, pas du nez) :


En termes mathématiques, en se confinant à un plan de projection donné, les défauts peuvent être propagés à peu près dans toutes les directions, mais on doit alors compter avec des volumes qui sont irréalistes (voyez ci-dessous). La clé d'un bon masque en origami est peut-être alors de savoir choisir à quelles lignes et à quels volumes accorder de l'importance, sachant que les deux se contraignent mutuellement, tout en profitant du fait que l'oeil accorde vraisemblablement plus d'importance aux lignes.


Bien entendu, on peut se rapprocher indéfiniment d'un modèle aux volumes réalistes, mais c'est alors au prix d'une multiplication de lignes parasites, ce qui semble aller à l'encontre d'un idéal de pliage, souvent qualifié d'"élègance".

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