(carré d'unryu + Canson + MC de 40cm)
Ce week-end, c'était ma seconde participation aux rencontres de Freising organisées par Paulo Mulatinho et Silke Schröder (merci à eux). J'ai proposé d'enseigner mes pingouins, j'ai donc tenu un atelier le samedi après-midi. L'année dernière les gens s'inscrivaient sur des listes et les ateliers étaient indiqués avec un nombre maximum de participants. J'ai donc préparé chez moi une bonne dizaine de feuilles pour le faire en wetfolding, ce pingouin, et indiqué un maximum de 10 personnes pour l'atelier, pas certain que le nombre soit atteint.
Voilà comment ça se passe donc:
Quand j'arrive, ils sont tous déjà là, mes 10 plieurs sont au moins 25 et mon brumisateur tombe en rade avant un seul sproutsch (et ce n'est pas celui en miniature que m'offre gentiment Mark Kennedy qui peux me sauver). Heureusement, pour la plupart des participants "en trop", j'ai aussi quelques feuilles de lokta pour faire des renards, il y a donc une nouvelle espèce de pingouin roux - c'est le bordel, on rigole bien. Je montre d'abord à quel point mon pingouin est facile en principe (avec du kami tout pourri) et tout le monde s'en sort, en dix minutes c'est fait.
Le hic, c'est que pour le wetfolding, je ne controle plus rien. J'en ai qui me mettent quasiment le papier dans une baignoire avant que j'ai le temps de me retourner. J'ai prévenu d'être prudent, mais bon - je les console en leur expliquant qu'Eric Joisel avait litéralement utilisé sa baignoire pour sa première tentative en wetfold... Faut dire que sans le brumisateur sous mon contrôle exclusif et avec autant de plieurs, il faut s'y attendre. Pas grâve, ceux qui on vraiment détrempé leur feuille, je leur re-montre plus tard dans la soirée après que la feuille ait séché. L'atelier fini, il y a plein de pingouins qui vont sécher, bien réussis pour la plupart, applaudissements (merci les gens !)
Lorsque Stephan Weber est passé dimanche, j'en ai profité pour me faire montrer comment il peint son célèbre taureau, et comme il m'a vivement conseillé de le faire, j'ai tenté l'expérience sur ce pingouin revenant de la pêche. Rien d'extraordinaire pour un premier essai, mais ça aide quand-même pour faire une photo, les modèles en noir et blanc sont nettement plus pénibles en général:
Cette variation-ci utilise les pointes d'une greffe de base de l'oiseau de manière assymétrique, ça me permet de faire une queue de poisson dépassant du bec avec le bon changement de couleur: le bec est formé du coin et d'un bord, la queue de poisson de l'autre bord et du centre.
Ce week-end, c'était ma seconde participation aux rencontres de Freising organisées par Paulo Mulatinho et Silke Schröder (merci à eux). J'ai proposé d'enseigner mes pingouins, j'ai donc tenu un atelier le samedi après-midi. L'année dernière les gens s'inscrivaient sur des listes et les ateliers étaient indiqués avec un nombre maximum de participants. J'ai donc préparé chez moi une bonne dizaine de feuilles pour le faire en wetfolding, ce pingouin, et indiqué un maximum de 10 personnes pour l'atelier, pas certain que le nombre soit atteint.
Voilà comment ça se passe donc:
Quand j'arrive, ils sont tous déjà là, mes 10 plieurs sont au moins 25 et mon brumisateur tombe en rade avant un seul sproutsch (et ce n'est pas celui en miniature que m'offre gentiment Mark Kennedy qui peux me sauver). Heureusement, pour la plupart des participants "en trop", j'ai aussi quelques feuilles de lokta pour faire des renards, il y a donc une nouvelle espèce de pingouin roux - c'est le bordel, on rigole bien. Je montre d'abord à quel point mon pingouin est facile en principe (avec du kami tout pourri) et tout le monde s'en sort, en dix minutes c'est fait.
Le hic, c'est que pour le wetfolding, je ne controle plus rien. J'en ai qui me mettent quasiment le papier dans une baignoire avant que j'ai le temps de me retourner. J'ai prévenu d'être prudent, mais bon - je les console en leur expliquant qu'Eric Joisel avait litéralement utilisé sa baignoire pour sa première tentative en wetfold... Faut dire que sans le brumisateur sous mon contrôle exclusif et avec autant de plieurs, il faut s'y attendre. Pas grâve, ceux qui on vraiment détrempé leur feuille, je leur re-montre plus tard dans la soirée après que la feuille ait séché. L'atelier fini, il y a plein de pingouins qui vont sécher, bien réussis pour la plupart, applaudissements (merci les gens !)
Lorsque Stephan Weber est passé dimanche, j'en ai profité pour me faire montrer comment il peint son célèbre taureau, et comme il m'a vivement conseillé de le faire, j'ai tenté l'expérience sur ce pingouin revenant de la pêche. Rien d'extraordinaire pour un premier essai, mais ça aide quand-même pour faire une photo, les modèles en noir et blanc sont nettement plus pénibles en général:
Cette variation-ci utilise les pointes d'une greffe de base de l'oiseau de manière assymétrique, ça me permet de faire une queue de poisson dépassant du bec avec le bon changement de couleur: le bec est formé du coin et d'un bord, la queue de poisson de l'autre bord et du centre.
(Canson + unryu square + MC - 40cm)
This weekend I attended my second origami convention in Freising, an event organised by Paulo Mulatinho and Silke Schröder (thanks and kudos !). I'd offered to teach my pinguins and thus did a workshop on Saturday. Last year, workshops were announced with a maximum number of participants and people would simply put their names on the list to fill this number. As I'd only prepared about ten sheets at home, my workshop was announced to be for up to ten people, not sure that that number would even be reached.
Here's how it actually went:
As I get there, they are all there, eager to fold -yes, 25 or more of them- and my spray decides that it will stop working as of now, before I even fire it off once for the workshop. Mark Kennedy's miniature spray is a great little gift (thank you!) but it won't do for that many people of course. At least, I have a little stock of spare lokta sheets for foxes, so most participants get a sheet and a new breed of fox-pinguins is going to see the light. Everyone is having a good time and after a little testfold with everyone (using kami) everyone seems to have caught on the simplicity of the model.
Of course, when we get to the wetfolding bit, things get real fun. Even though I've warned about it, a few folders make a real show of hydrophilia and soak their sheet through and through. I convince a couple of them to let it dry till later and show them how to do it right in the evening; the fact that Eric Joisel dipped his paper in a bathtub on his first trial (sic) is also a consolation to some. Of course, without full control of the water supply (as planned) and that many people, this was bound to happen, but everyone takes it with a laugh. At the end of the workshop, lots of great pinguins are drying and I get an ovation (wow !)
On Sunday Stephan Weber joined the con' and I took the opportunity to get a good look and some good explanations of how he paints his famous bull. Since he emphatically advised me to give the technique a shot, I've done so on this pinguin, which has just come back from a fishing party in Freising. Of course, my first result is anything but impressive, but at least it was easier to photograph it as a plain black and white model:
This variation makes use of the points of a bird-base graft asymmetrically, allowing me to get the correct colour change for the tail of the fish in the beak: the fish tail is a center point and a side point, the beak is a corner point and the other side point.
This weekend I attended my second origami convention in Freising, an event organised by Paulo Mulatinho and Silke Schröder (thanks and kudos !). I'd offered to teach my pinguins and thus did a workshop on Saturday. Last year, workshops were announced with a maximum number of participants and people would simply put their names on the list to fill this number. As I'd only prepared about ten sheets at home, my workshop was announced to be for up to ten people, not sure that that number would even be reached.
Here's how it actually went:
As I get there, they are all there, eager to fold -yes, 25 or more of them- and my spray decides that it will stop working as of now, before I even fire it off once for the workshop. Mark Kennedy's miniature spray is a great little gift (thank you!) but it won't do for that many people of course. At least, I have a little stock of spare lokta sheets for foxes, so most participants get a sheet and a new breed of fox-pinguins is going to see the light. Everyone is having a good time and after a little testfold with everyone (using kami) everyone seems to have caught on the simplicity of the model.
Of course, when we get to the wetfolding bit, things get real fun. Even though I've warned about it, a few folders make a real show of hydrophilia and soak their sheet through and through. I convince a couple of them to let it dry till later and show them how to do it right in the evening; the fact that Eric Joisel dipped his paper in a bathtub on his first trial (sic) is also a consolation to some. Of course, without full control of the water supply (as planned) and that many people, this was bound to happen, but everyone takes it with a laugh. At the end of the workshop, lots of great pinguins are drying and I get an ovation (wow !)
On Sunday Stephan Weber joined the con' and I took the opportunity to get a good look and some good explanations of how he paints his famous bull. Since he emphatically advised me to give the technique a shot, I've done so on this pinguin, which has just come back from a fishing party in Freising. Of course, my first result is anything but impressive, but at least it was easier to photograph it as a plain black and white model:
This variation makes use of the points of a bird-base graft asymmetrically, allowing me to get the correct colour change for the tail of the fish in the beak: the fish tail is a center point and a side point, the beak is a corner point and the other side point.